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    Blog de lime :Je VeuX DeS CouLeuRs DanS Ma ViE, Un PeTiT MaSCaRoN ?

    En architecture, un mascaron est un ornement représentant généralement une figure humaine parfois effrayante dont la fonction était, à l'origine, d'éloigner les mauvais esprits afin qu'ils ne pénètrent pas dans la demeure. Ils sont souvent apposés sur la clef de voute des arcs des fenêtres ou des portes ou sur les linteaux, ou encore sur un modillon. Certains mascarons apposés sur une fontaine crachent de l'eau.

    Fichier:Mascaron 01.JPG

    credit photo : :Clio20
     

    L'antiquité utilise les représentations d'un visage pour chasser le «mauvais oeil ». Ainsi des masques grotesques ou hideux figurent sur les temples, les tombeaux, les cuirasses et les jambières des guerriers, les marteaux des portes, la vaisselle, les meubles et tous les objets du quotidien.

    Actuellement le terme mascaron est devenu un terme générique. Mais au XVIIe siècle, les hommes de l'art distinguent les mascarons des masques. Ainsi en 1691 selon Augustin Charles d'Aviler :

    Le masque 
    « C'est une tête d'homme ou de femme, sculptée à la clef d'une arcade. Il y en a qui représente des Divinités, des Saisons, les Éléments, les Àges, les Tempéraments avec leurs attributs, comme on en voit au Château de Versailles du côté du jardin, à la colonnade ».
    Le mascaron 
    « ... est une tête chargée ou ridicule, faite à fantaisie, comme une grimace, qu'on met aux portes, grottes, fontaines...Ce mot vient de l'italien Mascharone, fait de l'arabe Mascara, bouffonnerie ».

    Les mascarons nantais se retrouvent essentiellement sur l'ile Feydeau et le quai de la Fosse.

    Fichier:17-Quai-de-la-Fosse-1742.jpg

    credit photo : Augus
     

    Fichier:86-Quai-de-la-Fosse.jpg

    credit photo : Augus
     

    Fichier:Pont neuf mascarons.jpg

    Les mascarons du Pont-Neuf (crédit photo : Original uploader was Khardan at fr.wikipedia)
     

    Fichier:Rodin Serres d'Auteuil Mascaron D1.jpg

    Serre d'Auteuil (Photo : 9jules9 - Sculpture : Auguste Rodin)
     
    source wikipédia

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    Blog de lime :Je VeuX DeS CouLeuRs DanS Ma ViE, GaRGouiLLeS

    Dans le domaine de l'architecture, les gargouilles (Étymologie, la gorge ou l'œsophage, du latin, gurgulio, gulia et autres mots similaires dérivant de la racine gar-, par allusion au glouglou de l'eau) sont des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures, propres à l'art roman puis surtout gothique. Elles sont généralement des figures grotesques.

    Dans le domaine de la légende, la Gargouille est un dragon qui vivait dans les marécages de la Seine près de Rouen. Saint-Romain vainquit la « gargouille ». Un défilé dans la ville consacra cet événement où, à son issue, un prisonnier était gracié ; cela avait traditionnellement lieu durant les fêtes de l'Ascension. La mention du miracle de la Gargouille est connue par des écrits sur la vie de saint Romain du VIIIe siècle. La délivrance des prisonniers est mentionnée, pour la première fois, dans une enquête ordonnée en 1210 par le roi Philippe-Auguste. L'histoire de la Gargouille, prise et tuée par l'archevêque de Rouen figure pour la première fois dans un acte de 1394.

    Déjà, cependant, ces gargouilles affectent la forme d'animaux fantastiques, lourdement taillés, comme pour laisser voir leur structure. Bientôt, les architectes du XIIIe siècle reconnurent qu'il y avait un avantage considérable à diviser les chutes d'eau. Cela, en effet, évitait les longues pentes dans les chéneaux et réduisait chacune des chutes à un très mince filet d'eau ne pouvant nuire aux constructions inférieures.

    On multiplia donc les gargouilles ; en les multipliant, on pu les tailler plus fines, plus sveltes, et les sculpteurs s'emparèrent de ces pierres saillantes pour en faire un motif de décoration des édifices. La variété des formes données aux gargouilles est prodigieuse ; nous n'en connaissons pas deux pareilles en France, et nos monuments du Moyen Âge en sont couverts. Beaucoup de ces gargouilles sont des chefs-d'œuvre de sculpture ; c'est tout un monde d'animaux et de personnages composés avec une grande énergie, vivants, taillés hardiment par des mains habiles et sûres. Ces êtres s'attachent adroitement aux larmiers, se soudent à l'architecture et donnent aux silhouettes des édifices un caractère particulier, marquant leurs points saillants, accusant les têtes des contre-forts, faisant valoir les lignes verticales. On peut juger de l'habileté des architectes et des sculpteurs dans la combinaison et l'exécution de ces lanceurs par la difficulté qu'on éprouve à les combiner et les faire exécuter. Dans les pastiches modernes que l'on a fait des édifices gothiques, il est fort rare de voir des gargouilles qui se lient heureusement à l'architecture : elles sont ou mal placées, ou lourdes, ou trop grêles, ou molles de forme, pauvres d'invention, sans caractère ; elles n'ont pas cet aspect réel si remarquable dans les exemples anciens ; ce sont des êtres impossibles, ridicules souvent, des caricatures grossières dépourvues de style.

    Le Mal représentant le « pire ennemi » dans la religion chrétienne, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démon incarné) ou invisible. Le vent sifflant dans les arches des églises ?

    source wikipédia

     

    Hello my friends, j'ai décidé de republier de vieux articles de mon autre blog, ceux là ne seront pas perdus en tout cas !! douce journée et biobisous, NiNa


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  •  Bonne fin de semaine my friends, le week'end est le bienvenu croyez-moi, J'espère que vous allez toutes et tous bien, plein de biobisous, Nina

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Voici Daisy la première visiteuse que j'ai eu il y a deux ans quand j'ai emménagé, Daisy n'est plus là malheureusement, d'autres ont pris la relève

     

     

     

     

     

    et voici  "le Colonel"

     

     

    Douce journée my friends et biobisous, Nina

     

    (photos by me)


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    Bonne semaine my friends et biobisous, NiNa

     

     
    Blog de lime :Je VeuX DeS CouLeuRs DanS Ma ViE, AbSiNThe

    L'absinthe est un ensemble de spiritueux à base de plantes d'absinthe, également appelé « fée verte » ou encore « bleue ». En France, la législation interdisait l'appellation « absinthe » jusqu'en 2010, elle était alors appelée « spiritueux aux plantes d'absinthe ».

    Cette fée verte connut un vif succès au XIXèsiècle, mais elle fut accusée de provoquer de graves intoxications (contenant entre autres du méthanol, un alcool neurotoxique), décrites notamment par Emile Zola dans l'Assomoir et ayant sans doute provoqué la folie de certains artistes de l'époque , Van Gogh.... Elle est également connue pour son effet abortif.

    Dès 1875, les ligues antialcooliques, les syndicats, l'Église catholique, les médecins, la presse, se mobilisent contre « l'absinthe qui rend fou ». En 1906, la ligue nationale française antialcoolique recueille 400 000 signatures dans une pétition. En 1907, une grande manifestation a lieu à Paris rassemblant les viticulteurs et les ligues anti-alcooliques. Leur mot d'ordre : « Tous pour le vin, contre l'absinthe ». En 1908, le groupe antialcoolique qui s'est constitué au Sénat veut faire voter trois mesures :

    1. interdiction de l'absinthe
    2. limitation du nombre des débits de boissons
    3. suppression du privilège des bouilleurs de cru

    Fichier:Frédéric Christol - L'Alcool ! Voilà l'ennemi.jpg

     

    Fichier:Affiche absinthe.jpg

    Adversus Absynthium  (A l'encontre de l'absinthe)

    Absynthe, monstre né jadis pour notre perte
    De l’Afrique à Paris traînant ta robe verte
    Comment donc as-tu pu sous le soleil oser
    Souiller ses lèvres d’or de ton âcre baiser
    Vile prostituée en tes temples assise
    Tu te vends à l’esprit ainsi qu'à la sottise
    Et ne fais nul souci aux adieux, laurier
    Qui couvre le Poëte ainsi que le guerrier
    Hélas ! n’avait-il pas assez de l’amertume
    A laquelle en vivant tout grand cœur s’accoutume
    Aussi que l’eau du ciel ......
    Qu’il ne reste plus rien de ton amer poison
    O monstre sois maudit, je te jette à la face
    Les imprécations de Tibulle et d’Horace
    Et contre toi j’évoque en mon sein irrité
    La langue que parlait la belle antiquité.

    Fontainebleau, août 1847
    Antoni Deschamps

     

    Ils buvaient de l' absinthe,
    Comme on boirait de l' eau,
    L' un s' appelait Verlaine,
    L' autre, c' était Rimbaud,
    Pour faire des poèmes,
    On ne boit pas de l' eau,
    Toi, tu n' es pas Verlaine,
    Toi, tu n' est pas Rimbaud,
    Mais quand tu dis "je t' aime",
    Oh mon dieu, que c' est beau,
    Bien plus beau qu' un poème,
    De Verlaine ou de Rimbaud,

    Pourtant que j' aime entendre,
    Encore et puis encore,
    La chanson des amours,
    Quand il pleut sur la ville,
    La chanson des amours,
    Quand il pleut dans mon cœur,
    Et qu' on a l' âme grise,
    Et que les violons pleurent,
    Pourtant, je veux l' entendre,
    Encore et puis encore,
    Tu sais qu' elle m' enivre,
    La chanson de ceux-là,
    Qui s' aiment et qui en meurent,
    Et si j' ai l' âme grise,
    Tu sécheras mes pleurs,

    [Répétition]

    Car je voudrais connaître,
    Ces alcools dorés, qui leur grisaient le cœur,
    Et qui saoulaient leur peine,
    Oh, fais-les-moi connaître,
    Ces alcools d' or, qui nous grisent le cœur,
    Et coulent dans nos veines,
    Et verse-m' en à boire,
    Encore et puis encore,
    Voilà que je m' enivre,
    Je suis ton bateau ivre,
    Avec toi, je dérive,

    Et j' aime et j' en meurs,
    Les vapeurs de l' absinthe,
    M' embrument,
    Je vois des fleurs qui grimpent,
    Au velours des rideaux,
    Quelle est donc cette plainte,
    Lourde comme un sanglot,
    Ce sont eux qui reviennent,
    Encore et puis encore,
    Au vent glacé d' hiver,
    Entends-les qui se traînent,
    Les pendus de Verlaine,
    Les noyés de Rimbaud,
    Que la mort a figés,
    Aux eaux noires de la Seine,
    J' ai mal de les entendre,
    Encore et puis encore,
    Oh, que ce bateau ivre,
    Nous mène à la dérive,
    Qu' il sombre au fond des eaux,
    Et qu' avec toi, je meurs,

    On a bu de l' absinthe,
    Comme on boirait de l' eau,
    Et je t' aime, je t' aime,
    Oh mon dieu, que c' est beau,
    Bien plus beau qu' un poème,
    De Verlaine ou de Rimbaud...

    Barbara 1972

     

     

     

     

    source : wikipédia


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