• Je n'arrive pas à centrer les photos, désolée, j'ai un peu de mal, biobisous, Nina
    (texte et photo pris sur le net)
     
    « C'est après cette soirée que vous avez commencé à m'écrire des lettres. Beaucoup de lettres. Quelque fois une par jour. C'était des lettres très courtes, des sortes de billets, c'était, oui, des sortes d'appels criés d'un lieu invivable, mortel, d'une sorte de désert. Ces appels étaient d'une évidente beauté.

    Je ne vous répondais pas.
    Je gardais toutes les lettres.
    Il y avait en haut des page de l'endroit où elles avaient été écrites et l'heure ou le temps : Soleil ou Pluie. Ou Froid. Ou : Seul.

    Et puis une fois, vous êtes resté longtemps sans écrire. Un mois peut-être, je ne sais plus pour ce temps-là ce qu'il avait duré.
    Alors à mon tour dans le vide laissé par vous, cette absence de lettres, des appels, je vous ai écrit pour savoir pourquoi vous n'écriviez plus, pourquoi d'un seul coup, pourquoi vous aviez cessé d'écrire comme violemment empêché de le faire, par exemple par la mort. »

    [ Marguerite Duras, Yann Andréa Steiner ]

    Photo de 1965 par Bruno Barbey.
    Photo : « C'est après cette soirée que vous avez commencé à m'écrire des lettres. Beaucoup de lettres. Quelque fois une par jour. C'était des lettres très courtes, des sortes de billets, c'était, oui, des sortes d'appels criés d'un lieu invivable, mortel, d'une sorte de désert. Ces appels étaient d'une évidente beauté.

Je ne vous répondais pas.
Je gardais toutes les lettres.
Il y avait en haut des page de l'endroit où elles avaient été écrites et l'heure ou le temps : Soleil ou Pluie. Ou Froid. Ou : Seul. 

Et puis une fois, vous êtes resté longtemps sans écrire. Un mois peut-être, je ne sais plus pour ce temps-là ce qu'il avait duré. 
Alors à mon tour dans le vide laissé par vous, cette absence de lettres, des appels, je vous ai écrit pour savoir pourquoi vous n'écriviez plus, pourquoi d'un seul coup, pourquoi vous aviez cessé d'écrire comme violemment empêché de le faire, par exemple par la mort. »

[ Marguerite Duras, Yann Andréa Steiner ]

Photo de 1965 par Bruno Barbey.

    6 commentaires
  • Bonne journée my friends, biobisous, NiNa
    (texte et photo pris sur le net)
     
    "Ma vie est comme un livre sans titre... à certains chapitres je m’y suis vue et à d’autres, je souhaitais y rester mais certaines pages m’ont éjecté… Ma vie, mon amie, m'a fait comprendre qu'il me restait beaucoup de pages vierges et aimantes qui m’attendaient comme pour me dire vas y et enfin vis ta vie… Un jour je trouverai un titre aussi beau qu’un je suis ce que je suis… En attendant je gomme les maux que je transforme en mots beaucoup plus doux au cœur de chaque progression, en attendant je garde mon empathie et j’accepte les étapes qui se livrent des fois en pardon, des fois en abandon… En attendant je suis en vie et je me dis merci… et je poursuis... C'est ça écrire l'histoire de sa vie".
    Chris Bauberger
    Photo : "Ma vie est comme un livre sans titre... à certains chapitres je m’y suis vue et à d’autres, je souhaitais y rester mais certaines pages m’ont éjecté… Ma vie, mon amie, m'a fait comprendre qu'il me restait beaucoup de pages vierges et aimantes qui m’attendaient comme pour me dire vas y et enfin vis ta vie… Un jour je trouverai un titre aussi beau qu’un je suis ce que je suis… En attendant je gomme les maux que je transforme en mots beaucoup plus doux au cœur de chaque progression, en attendant je garde mon empathie et j’accepte les étapes qui se livrent des fois en pardon, des fois en abandon… En attendant je suis en vie et je me dis merci… et je poursuis... C'est ça écrire l'histoire de sa vie".
Chris Bauberger
     
    bonne journée my friends, biobisous, NiNa (je n'arrive pas à enlever le souligné !!!)
    texte et photo pris sur le net

     

     
     
     
     

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  • Je crois que cela va être définitif.

    Bonne journée et biobisous.

    NiNa


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  • Gif animé - 1er mai - Fête du travail
    photo prise sur : http://tresornet.centerblog.net
     
    Dommage qu'il pleuve !
     
     BioBiSouS
    NiNa

    12 commentaires
  • Blog de lime :Je VeuX DeS CouLeuRs DanS Ma ViE, L'éNiGMe DeS eNFaNTs VeRTs

     


    Au cours du mois d’août 1887, près de Banjos, en Espagne, deux enfants inconnus sortirent d’une grotte.
    Ils avaient la peau verte, les yeux bridés et portaient des vêtements faits d’une matière insolite. Ils ne parlaient pas espagnol.


    On les confia au juge de paix local qui tenta d’ôter la couleur verte. Mais, il s’aperçut que ce n’était pas du maquillage, mais bien la pigmentation de leur peau.
    Pendant presque une semaine, ils refusèrent de s’alimenter. Finalement, ils acceptèrent de manger des haricots frais.
    Le garçon, trop affaibli, mourut peu de temps après. La petite fille survécut. Peu à peu, sa pigmentation verte disparut.
    Ayant appris suffisamment d’espagnol pour s’expliquer, elle raconta qu’elle venait d’un pays sans soleil, où régnait un crépuscule permanent.
    Ce mystérieux pays était séparé d’une région lumineuse qu’éclairait le soleil par une large rivière.
    Un jour, un mystérieux tourbillon les avait emportés, elle et son frère et déposés dans la grotte.
    La jeune fille mourut en 1892, sans pouvoir nous éclairer d’avantage sur ce mystère.

    Cette histoire est très proche de celle des enfants verts qui sortirent d’une grotte de Woolpit (Angleterre), au XIe siècle.
    Là aussi, il s’agissait d’un garçon et d’une fille ayant la peau et les cheveux verts. Eux aussi refusèrent tout d’abord toute nourriture et perdirent peu à peu leur étrange pigmentation.

    On leur enseigna l’anglais et ils racontèrent leur histoire. Ils dirent venir d’une région appelée « le pays de saint-Martin » où le soleil ne brillait jamais.
    Alors qu’ils gardaient un troupeau, ils avaient entendu un grand bruit. Voulant savoir d’où il venait, ils étaient entrés dans un tunnel. Ensuite, ils ne se souvenaient plus de rien.
    Le garçon mourut un an après. Sa sœur resta à Woolpit et épousa un homme du village voisin.

    On a cherché des explications à ces deux énigmes. On a ainsi observé que non loin de Woolpit se trouve le village de Fornham Saint Martin, qui aurait bien pu être ce mystérieux pays de saint-Martin.
    Là s’étend la vaste forêt de Thetford. Cette région est également connue pour posséder de nombreuses galeries d’anciennes mines de silex.
    Il s’agit peut-être de l’un de ces souterrains empruntés par les enfants.

    La pigmentation verte de la peau s’explique assez facilement. On sait que certaines anémies peuvent rendre la peau verte. Ce symptôme s’aggrave en cas de malnutrition, assez courante à l’époque.
    Le fait que la pigmentation soit redevenue normale après plusieurs semaines d’une alimentation plus équilibrée semble en être la preuve.

    Ils auraient pu également être empoisonnés à l’arsenic car la peau peut alors devenir verte et abandonnés.

    Le vrai mystère réside dans ce langage que personne ne comprenait. S’ils venaient d’un village assez proche, même avec un accent différent, ils auraient du pouvoir se faire comprendre.

    Les enfants verts d’Espagne ont une histoire trop semblable à celle des enfants de Woolpit pour n’être qu’un hasard.
    L’histoire des enfants de Woolpit pouvait être connue car William de Newburgh la rapporta dans un ouvrage publié en 1618.
    Cette histoire a certainement inspiré celle de Banjos. Dans quel but ? Par qui ? Nous ne le saurons jamais.
    Quelle langue avait-on apprise à ces enfants ? Un autre mystère sans réponse.

    Source : Le surnaturel face à la science de Colin Wilson

     


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